Les berges du Libron choyées
Le Syndicat de gestion et d’aménagement du Libron (Sigal) réalise cet automne ces dernières opérations d’entretien de la végétation des berges du fleuve. En effet, au 31 décembre 2018, le Sigal sera dissous au profit des établissements publics de la vallée qui reprennent cette compétence. La nouvelle organisation territoriale (loi Notre) donne à la communauté de communes des Avant-Monts (partie haute de la vallée), et aux communautés d’agglomération Béziers Méditerranée (moyenne vallée) et Hérault Méditerranée cette nouvelle compétence. Afin de conserver une cohérence à l’échelle du bassin-versant, l’Établissement public territorial des bassins Orb Libron (EPTB Orb-Libron) maintient son travail de cohérence et de gestion de ces travaux.
Cette nouvelle organisation sera opérationnelle à compter du 1er janvier prochain. Robert Gély, président du syndicat du Libron précise : « Ce changement d’organisation permettra aux établissements publics à fiscalité propre de disposer de plus de moyens financiers afin de conserver un niveau de gestion et d’entretien des cours d’eau adaptés à la prévention des risques. Cela permettra également de pouvoir engager des opérations de renaturation plus onéreuses afin d’améliorer notamment les continuités écologiques et sédimentaires de nos cours d’eau conformément aux obligations qu’impose la Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, la Gemapi. »
Vingt-cinq kilomètres de cours d’eau vont être entretenus sur le Libron mais également sur les affluents du Bast et du Riels à Lieuran, sur l’Ardaillou à Boujan, le Caltière Valinière à Faugères et sur les ruisseaux de la Naubine et du Sauvanès, à Laurens, d’ici le mois de décembre. Les interventions sont programmées au droit des enjeux humains les plus importants, comme l’amont des agglomérations et des ponts. Les travaux consistent à couper les arbres morts, à purger les embâcles, à enlever les déchets et à couper les arbres et arbustes qui poussent en fond de lit mineur. Ces travaux sont subventionnés par l’Agence de l’eau RMC à hauteur de 30 % et par le département de l’Hérault au même taux. Vincent Darles, technicien rivière en charge de ces travaux, précise que « malgré les efforts de collecte, il arrive en permanence de nouveaux déchets qui transitent dans nos cours d’eau. Il faut que chacun prenne conscience qu’il ne faut plus rien jeter dans la nature et ailleurs ».
MD